12 traditions culinaires indigènes qui vous seront fatales
L’un des plaisirs que procurent les voyages est la découverte de différents mets parfois étonnants. Nos cultures ont toutes leurs spécialités répugnantes, que nous mangeons par tradition ou par goût, mais il est des plats qui méritent d’être évités tant ils sont dangereux. Ebola, coma, poison, bactéries, grippe aviaire et mort subite sont quelques-unes des « festivités » qui vous attendent si vous décidez de vous prêter à ces traditions dangereuses qui peinent à disparaître malgré les avertissements des autorités.
Voici 12 exemples d’aliments à éviter lors de vos voyages...
1. La carambole
© Gerard LACZ Images/EAST NEWS
Ce beau fruit, en forme d’étoile des mers, est à consommer avec modération car il contient une forte dose d’acide oxalique. Cet acide également produit par le corps peut être très toxique à grande quantité (il est utilisé comme antirouille !) et causer des calculs rénaux. Mais n’abandonnez pas complètement la carambola qui contient tout de même de la vitamine C.
2. Le feseekh égyptien
Ce petit rouget n’a l’air de rien en photo, mais si vous pouviez le sentir vous vous éloigneriez sûrement. En effet, ce poisson est mort depuis un an, pendant lequel il a séché au soleil et fermenté dans du sel. Le Ministère de la Santé tente d’avertir la population des dangers d’un tel mets, mais la tradition est la plus forte. Les Egyptiens ont l’habitude de célébrer la fête du printemps en mangeant le feseekh depuis la nuit des temps, pour se remémorer l’époque où le Nil en sortant de son lit venait déposer des nuées de poissons morts sur ses rives. Encore aujourd’hui ceux qui ne peuvent pas se payer le luxe d’acheter leur feseekh chez un marchand consciencieux vont chercher des poissons morts qui pourrissent par eux-mêmes dans l’océan et les hospitalisations vont bon train.
3. Le crapaud-buffle
Il y a de nombreux types de crapauds-buffles sur la planète, ces énormes crapauds qui ont souvent un coassement puissant. En Afrique et en Asie, ils sont recherchés pour la viande de leurs cuisses. Cet animal peut être dangereux puisque certains de ses organes sont nocifs. De plus il ressemble beaucoup à un autre gros crapaud qui contient un poison fatal pour l’homme sous la peau de son dos. A ne pas confondre donc...
4. Le fugu
Ce poisson aux grosses bajoues, qui se remplit d’eau quand il se sent menacé, est une spécialité culinaire japonaise. Mais attention, les cuisiniers qui le proposent sont rigoureusement formés à son découpage et agréés par l’état car le fugu (ou « poisson-globe ») contient une grande quantité de tetrodoxine, un poison encore plus toxique que le cyanure. Si l’on ne sait pas isoler les organes dangereux lors de la préparation du poisson, on peut tuer un client en 4-5 heures car il n’y a pas d’antidote.
5. Le casu marzu ou “ fromage pourri ”
Interdite à la vente en Communauté Européenne, cette spécialité sarde se trouve encore dans les petits villages de l’île. Il s’agit d’un pecorino qui est porté à une fermentation supérieure grâce à l’introduction de larves de mouches à l’intérieur du fromage. Celui-ci se transforme en une pâte malodorante très liquide agrémentée d’asticots, que l’on mange dans une tranche de pain sarde pliée en 2. Attention cependant car ce n’est pas pour rien que ce mets a été élu « fromage le plus dangereux du monde » : allergies, intoxications et infestations intestinales de larves vous guettent si vous abusez de cette spécialité.
6. Le pangium edule
En Asie du Sud-Est, le pangium edule, produit un fruit et des graines qui contiennent du cyanure. La population les utilise pourtant comme épices, mais uniquement après une longue préparation : les graines sont bouillies, puis emballées dans des feuilles de bananier contenant des cendres qui sont ensuite enterrées durant 40 jours. Après cette fermentation, on peut consommer le keluak obtenu sans danger.
7. Le corbeau en croûte
Cet animal bruyant qui se nourrit de cadavres et d’ordures n’a peut-être pas l’attrait d’une jolie petite caille, mais en Lituanie le corbeau est considéré comme un mets délicat qui peut en outre augmenter la virilité. A l’époque de l’Union Soviétique, il était interdit de manger cet animal pour éviter les maladies, mais la tradition revient en force. L’oiseau est bouilli pendant une heure, puis enrobé de pâte et de légumes et cuit au four. D’après les médecins locaux, cela devrait tuer toute bactérie présente sur l’animal.
8. La soupe de sang frais
De nombreuses cultures consomment des aliments à base de sang, mais s’il est souvent cuit et peu reconnaissable, dans la cuisine vietnamienne en revanche, on trouve une soupe de sang bien rouge faite à base de canard ou d’oie. Le mets est censé apporter la force au cuisinier et au consommateur... s’ils n’attrapent pas l’un ou l’autre virus aviaire présent dans l’animal !
9. La chanterelle brune
© imago stock&people/EAST NEWS
Amateurs de champignons s’abstenir : le paxille enroulé, comme on l’appelle aussi, est maintenant considéré comme toxique. S’il est vrai que certaines personnes le consomment sans problème, d’autres en revanche peuvent subir des réactions allergiques extrêmement dangereuses 2 heures après le repas, voire lors d’une autre absorption du champignon qui attaque les globules rouges. Contrairement aux croyances, la cuisson ne réduit pas les risques, et les toxines s’accumulent dans le corps à chaque consommation, jusqu’à atteindre un seuil mortel.
10. L’igunaq venu d’Arctique
Cela vous dirait un peu de botulisme? C’est à cela que s’exposent les gens qui consomment de l’Igunaq pour la première fois. Les populations du Groenland qui en mangent depuis leur plus tendre enfance sont immunisées, mais pas nous. Il s’agit de viande de phoque - ou de morse - roulée dans la graisse de l’animal, et emballée dans sa peau. Le tout est alors suspendu à l’extérieur pendant plusieurs mois, jusqu’à ce que cela faisande.
11. L’akée : fruit national de la Jamaïque
A ne pas mettre entre toutes les mains, l’akée est pourtant un fruit très populaire en Jamaïque, mais il faut le connaître afin d’éviter de tomber dans le coma ou pire. Pour le manger on doit attendre qu’il s’ouvre de lui-même et le débarrasser de ses graines, qui contiennent un poison extrêmement toxique appelé hypoglycine. La « maladie des vomissements de la Jamaïque » causée par l’akée frappe surtout les jeunes enfants de cette île mais aussi d’Haïti et de certains pays africains.
12. La soupe de chauve-souris
Vous reconnaîtrez vite ce que vous avez dans votre assiette si l’on vous sert cette soupe. En effet, le chef a simplement pris une chauve-souris entière, sans la vider, et l’a faite bouillir dans de l’eau ou du lait, avec quelques légumes. Ce "poulet de grotte", comme on l’appelle en Asie, est très prisé, mais il faut savoir que même l’Afrique en a interdit la consommation car cet animal est sans doute le véhicule principal du virus Ebola.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !