Atteinte d'une maladie rare, cette femme a donné naissance à 44 enfants
L’histoire de Mariam est à peine croyable et pourtant, elle a bel et bien mis au monde 44 enfants. Il faut beaucoup de force et de courage, car tous les parents et surtout les mères savent que c’est loin d’être facile. Si notre rythme de vie est déréglé avec seulement 2 ou 3 enfants, comment a-t-elle bien pu gérer tous les siens ?
La vie ne fut pas simple pour Mariam. Dès sa naissance, sa mère l'abandonne ainsi que ses frères et sœurs. Plus tard, ils furent tous tués par leur belle-mère. Comme Mariam a dû s’absenter, elle a été la seule à être épargnée. C’est ensuite qu’elle a été forcée de se marier à seulement 12 ans.
Non seulement, elle y était contrainte, mais en plus, il se trouve que son époux avait 27 ans de plus qu’elle. Au bout d’un an seulement après son mariage, elle a donné naissance à des jumeaux. C’est alors qu’elle n’a plus cessé d’avoir des enfants. À plusieurs reprises, elle a mis au monde des triplés et des quadruplés. En tout, elle a accouché 15 fois. Elle aurait perdu des jumeaux.
Elle a élevé ses enfants seule
C’est une maladie appelée hyperfertilité qui est en fait à l’origine de toutes ses grossesses. Mariam a des ovaires surdimensionnés qui la prédisposent à une hyper-ovulation. Ses chances d’avoir des triplés et des quadruplés sont donc supérieures à la normale. Si habituellement, un ovaire ne libère qu’un ovule, les ovaires de Mariam en délivrent plusieurs.
Elle a malheureusement dû traverser cela toute seule, car son mari l’a quitté et l’a laissé sans argent avec tous leurs enfants. Elle a beaucoup souffert mais n’a jamais baissé les bras. Elle a toujours fait de son mieux pour donner une vie digne à ses enfants.
Vu ses difficultés, on pourrait penser qu’elle aurait dû utiliser un moyen de contraception, mais selon les médecins, cela aurait pu la rendre gravement malade. Elle risquait d’avoir des caillots sanguins, une insuffisance rénale, une torsion de l’ovaire et des problèmes respiratoires. Des traitements étaient disponibles, mais malheureusement, l’Ouganda n’en disposait pas.
Plus tard, ses médecins ont fini par trouver une solution pour mettre fin à ses grossesses. En fait, il aurait juste fallu lui faire une ligature des trompes.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !