Casinos : voici ce qu’il faut savoir sur les réglementations belges et canadiennes
Les casinos, lieux emblématiques de divertissement et de jeux d'argent, jouent un rôle crucial dans l'économie de nombreux pays, dont la Belgique et le Canada. Toutefois, malgré leur popularité, l'accès et le fonctionnement de ces établissements sont encadrés par des réglementations strictes, qui varient considérablement d'un pays à l'autre. Voici les différences notables avec la France qu’il faut connaître.
Des législations variables selon les territoires
Au Canada, la législation sur les jeux d'argent et les casinos relève principalement de la compétence des provinces et des territoires, permettant ainsi une approche réglementaire diversifiée en fonction des particularités locales. Ainsi, s’il est par défaut illégal d'ouvrir un établissement de jeu, chaque province et territoire peut définir ses propres lois sur les jeux d'argent. Chacun peut déterminer s'il autorise ou non les casinos, et sous quelles conditions.
Certaines provinces ont établi leurs propres sites de jeux casino en ligne argent canadien avec des dépôts de 1$, sur des plateformes faites pour commencer avec un minimum d’argent. Le Québec et la Colombie-Britannique disposent ainsi chacun de leurs plateformes, respectueusement EspaceJeux de Loto-Québec et PlayNow. L’âge légal pour participer varie entre 18 et 19 ans.
Un système belge plus uniforme
Du côté de la Belgique, la réglementation des casinos est plus centralisée. La législation est établie au niveau national par la Commission des Jeux de Hasard qui régule. Elle supervise les jeux d'argent dans tout le pays, qu'il s'agisse de casinos physiques ou en ligne.
Pour opérer en ligne, un casino doit posséder une licence ou être associé à un casino physique existant sur le territoire belge. Cette réglementation vise à maintenir un lien étroit entre les casinos en ligne et les établissements physiques, assurant ainsi un contrôle plus strict sur les activités de jeu en ligne.
De plus, contrairement au Canada où l'âge légal varie, en Belgique, l'âge minimum requis pour accéder aux casinos et salles de jeux automatiques est fixé à 21 ans, tant en ligne qu'hors ligne.
Quelles différences pour les casinos en ligne ?
Les casinos en ligne ont gagné en popularité ces dernières années, offrant aux amateurs de jeux d'argent une manière flexible et accessible de jouer. Cependant, la réglementation des casinos en ligne présente des différences marquantes entre la Belgique et le Canada.
En plus des spécificités évoquées plus tôt, les joueurs canadiens ont également la possibilité de jouer sur des casinos en ligne offshore (en-dehors du pays). Ces derniers, bien que non réglementés au niveau provincial, sont tolérés. En revanche, les joueurs doivent être prudents, car en cas de litiges ou de problèmes avec le jeu, ces plateformes offshore ne sont pas régies par les lois canadiennes.
Le programme d’auto-exclusion des deux pays
Les programmes d’auto-exclusion volontaire sont conçus pour aider les personnes qui souhaitent prendre le contrôle de leurs habitudes de jeu. Ils permettent aux joueurs de s'auto-exclure des établissements de jeux et des sites de jeux en ligne pour une période déterminée.
En Belgique, les joueurs peuvent demander l'auto-exclusion en envoyant une demande par courrier recommandé ou par email à la Commission des Jeux de Hasard. Les périodes d'auto-exclusion ont une durée minimale de 6 mois, mais la durée maximale peut être indéfinie.
Du côté du Canada, la réglementation et les programmes d'auto-exclusion varient d'une province à l'autre. Ils sont généralement anonymes et gratuits. En Colombie-Britannique, les joueurs peuvent s'auto-exclure via PlayNow.com, mais cette exclusion ne s'étend pas aux établissements de jeu physiques. Il existe aussi l'outil « Ma pause jeu » de l'Ontario Lottery and Gaming Corporation. Les durées d'auto-exclusion sont clairement définies, avec des options de six mois, d'un an et de cinq ans.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !