Ces 14 anciennes pratiques étranges ont aujourd'hui disparu
Nous avons la chance de posséder une grande connaissance des choses qui nous entourent, mais par le passé, il fallait bien faire avec ce que l’on avait. Nos ancêtres ont ainsi acquis des habitudes qui nous semblent étranges ou même horribles de nos jours, mais qui leur étaient essentielles.
Voyageons un peu dans le temps pour découvrir 14 de leurs pratiques les plus surprenantes.
1. Les traitements capillaires
Les femmes se teignent les cheveux depuis des millénaires, mais les techniques ont bien évolué. Les connaissances en chimie étaient limitées il y a 3000 ans, alors les femmes essayaient tout ce qu’elles trouvaient pour changer leur apparence : oignons, cannelle, sulfure ou cendres... Elles avaient aussi compris que le soleil avait pour effet d’éclaircir la chevelure alors elles prenaient de longs bains de soleil. Des méthodes pas toujours bénéfiques pour la santé...
2. Les pieds bandés
Cette tradition barbare chinoise date du Xe siècle, et s’explique par des raisons esthétiques, érotiques et historiques. Un souverain aurait demandé à sa concubine de se bander les pieds pour exécuter une danse du lotus. Les nobles trouvèrent les petits pieds plus jolis, et différents des pieds de leurs ennemis Mandchous qui avaient tendance à être grands. De plus ils s’aperçurent vite que les pieds bandés donnaient aux femmes une posture cambrée qui leur plaisait.
Cette pratique devint vite un signe élitiste, d’autant plus que les femmes aux pieds bandés étaient incapables de travailler. Celles-ci devinrent donc complices de ce supplice et le perpétuèrent de génération en génération.
Le bandage commençait peu après la naissance et jusqu’à la fin de la croissance. On ne repliait pas seulement les orteils sous le pied, il s’agissait aussi de courber la cambrure du pied à l’extrême autour d’un cylindre (on cassait parfois les os à coups de pierres à cette fin !). Le but étant d’avoir un pied adulte de 8cm. Heureusement cette tradition a disparu, mais il reste encore des femmes qui se souviennent de la douleur occasionnée.
3. Formulaire de service après-vente de Babylone
Que faire il y a 3000 ans quand on avait des problèmes avec un fournisseur ? Les gens de Babylone se servaient de plaques d’argile appelées plaques de doléances sur lesquelles ils gravaient en écriture cunéiforme les détails de leur plainte. La plaque ci-dessus est la plus ancienne plaque de doléances encore en existence et relate un désaccord quant à une livraison de cuivre.
4. Le chagrin se mesurait en litres
De nombreux flacons au long cou avec une base arrondie ont été trouvés dans les tombes grecques et romaines. Appelés lacrymatoires, il s’agirait de flacons dans lesquels les proches d’un défunt recueillaient les larmes versées lors de son enterrement. Certaines femmes remplissaient aussi ces flacons de larmes lors d’une longue séparation d’avec leurs maris, pour leur prouver leur amour.
5. Médecine alternative
Les connaissances en médecine étant limitées, les docteurs de l’Antiquité prescrivaient toutes sortes de traitements qui nous semblent impensables aujourd’hui. Ainsi, les excréments de nombreux animaux, oiseaux et humains servaient de médicaments, ou de protection contre les mauvais esprits qui amenaient les maladies. Des formules et rituels de magie étaient tout aussi sérieux que les crottes d’animaux en médecine. Ne nous plaignons pas quand nos médicaments ont un petit goût amer aujourd’hui...
6. Les grands projets
La grandeur était déjà synonyme de pouvoir dans l’Antiquité, c’est pourquoi les Romains, les Grecs et les Egyptiens nous ont laissé des bâtiments impressionnants par leur taille et les techniques utilisées. Après avoir conquis ce qui est désormais le Liban, les Romains y construisirent une acropole, près de laquelle on trouve cet énorme bloc de pierre de 1000 tonnes appelé La Pierre du Sud de Baalbek. On se demande encore comment ils ont pu la couper et prévoir de la transporter, mais surtout elle témoigne de la folie des grandeurs de nos ancêtres.
7. Le pouvoir patriarcal illimité
Lorsque vos enfants se plaindront de la stricte discipline de leur père, expliquez-leur que ce n’est rien à côté du pouvoir patriarcal de la Rome Antique. Au sein de la famille, le père avait tous les pouvoirs : il choisissait les fréquentations et les époux de ses enfants, décidait si l’on gardait un nouveau-né, si on le vendait ou le tuait... Bref, les enfants et les femmes ont une bien meilleure situation de nos jours !
8. Des méthodes peu orthodoxes pour détecter les grossesses
En l’absence de tests de grossesse vendus en pharmacie, nos ancêtres ont bien dû développer leurs propres tests de grossesse artisanaux. Par exemple, une gousse d’ail (ou un oignon) était placée dans le vagin de la patiente. Si le lendemain matin son haleine n’empestait pas l’ail (preuve qu’un fœtus empêchait l’odeur de remonter jusqu’à sa bouche), alors elle était déclarée enceinte.
Un autre test un peu plus efficace était celui des graines de blé ou d’orge, sur lesquelles la femme devait uriner. Si les graines germaient, cela signifiait une grossesse.
9. Les systèmes d’irrigation gigantesques des régions arides
Pour transporter efficacement de l’eau vers les régions arides, les civilisations du désert ont dû faire preuve d’ingéniosité et de dur labeur. Le système inventé au 1e siècle avant JC en Iran, supposait la construction de puits verticaux à intervalles réguliers sur un terrain légèrement incliné, et reliés par un long tunnel souterrain. On imagine les efforts et le temps requis pour ce système qui est toujours en utilisation aujourd’hui dans certaines régions.
10. Une médecine cannibale
On imagine à peine la possibilité de telles pratiques, mais il y a quelques siècles de cela, les pharmacies vendaient de la poudre provenant de momies humaines. Les Romains utilisaient le sang des gladiateurs décédés pour traiter les épilepsies et les migraines, et d’autres civilisations consommaient de la poudre osseuse. De tels remèdes humains existaient car on pensait capter le pouvoir de l’âme du donneur en avalant une partie de son corps.
11. Le pouvoir des chats
Pour les Egyptiens d‘antan, les chats constituaient des créatures magiques, ayant le pouvoir de protéger leurs maîtres. Ils étaient donc sacrés. Toute personne tuant un chat était exécutée. Les félins étaient momifiés à leur mort. Quand une famille perdait son chat, les membres rasaient les sourcils en signe de deuil, et ne sortaient de cet état que lorsque leurs sourcils avaient repoussé.
3. Les pleureuses professionnelles
Dans le passé, plus la foule d’un enterrement était dense et bruyante, plus la personne était importante. On engageait donc des pleureuses professionnelles si nécessaire. Plus tard, cette tradition fut abandonnée car les croyances dans une vie après la mort prirent le dessus. Cet état impliquait paix et calme lors de la période de transition.
13. Les bains de bouche
Parmi les remèdes bizarres de l’ancien temps, celui inventé par les Egyptiens pour résoudre les rages de dents devrait ravir certains messieurs. Les bains de bouche prescrits par les médecins dans ces cas-là étaient faits de bière, de son et de céleri. On n’est pas loin du cocktail !
14. Les femmes étaient embaumées plus tard
Tout le monde connait les pratiques de momification des Egyptiens, qui avait lieu juste après le décès, mais saviez-vous que les femmes bénéficiaient souvent d’un traitement un peu différent ? En effet, pour éviter que le corps des belles femmes ne soit touché ou regardé, la famille retardait leur embaumement pendant 2 ou 3 jours afin que le corps commence à pourrir et ne soit plus attirant.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !