Cholestérol : voici les charcuteries à éviter pour préserver votre santé

Charcuterie : un choix infini

Si la France est le pays d’une gastronomie reconnue, c’est aussi le pays de la charcuterie. Que ce soit dans les supermarchés ou chez les traiteurs ou les charcutiers, l’offre est vaste entre jambon de Bayonne, saucisson, Rosette de Lyon ou encore pâtés de campagne. Au même titre que le fromage, la charcuterie fait partie des mets préférés des Français.

Un aliment fortement déconseillé dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire

La charcuterie n’en demeure pas moins un aliment très gras et particulièrement calorique. Il doit être consommé en faible quantité et doit être réservé aux occasions.

La charcuterie est aussi responsable de nombreux cas de cholestérol. On considère aujourd’hui cette maladie comme un véritable problème de santé publique. Au même titre que tous les aliments qui peuvent provoquer du cholestérol, il est nécessaire de faire de la prévention, dès le plus jeune âge.

Aujourd’hui, 18% des adultes présentent un taux trop élevé de cholestérol. Cette pathologie est appelée hypercholestérolémie. Les répercussions peuvent être graves : AVC, accident vasculaire cérébral ou encore crise cardiaque.

S’il est essentiel au bon fonctionnement du corps, le cholestérol doit être présent dans une quantité raisonnable afin d’assurer la synthèse d’hormones par exemple.

De nombreuses charcuteries concernées par ce risque

La plupart des charcuteries sont potentiellement responsables d’une hypercholestérolémie. Dans le cas d’un problème de santé et notamment d’un taux trop élevé de cholestérol, toutes les charcuteries doivent être supprimées. Un médecin interrogé par Top Santé le rappelait « la majorité des charcuteries doivent être évitées ».

Des types de charcuteries à éviter pour notre santé

Toutes les charcuteries ne se valent cependant pas. Pour le médecin : « les rillettes et le pâté battent des records car ils sont très riches en acides gras saturés ». Ce sont donc des produits à bannir de l’alimentation si possible.

Le saucisson est également peu recommandé. Pour un saucisson sec, on trouvera en moyenne 90mg d’acides gras pour 100 grammes par exemple.

Pour les jambons, les résultats sont variables. Un jambon sans couenne ou dégraissé pourra être moins riche qu’un autre. Le point à surveiller pour les jambons est la présence de nitrites, qui peut être intégré dans la plupart des produits de charcuterie vendus en supermarchés.

Selon l’ANSES, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail, il ne faudrait pas dépasser une consommation de 150 grammes de charcuterie par semaine. Cette quantité serait équivalente à 3 tranches de jambon environ.