Évitez ces vins rosés cet été : ils représentent un danger pour votre santé
Le vin rosé est rapidement devenu un incontournable des apéritifs de l’été. Reconnu pour sa fraîcheur, sa légèreté, il se veut rafraîchissant et plaît au plus grand nombre. Son origine et son processus de fabrication restent cependant assez mystérieux. De même, si on le croit plutôt sain pour un alcool, il se révèle calorique et peu recommandé pour la santé. Découvrons ensemble les dessous de la fabrication du vin rosé, les secrets de sa composition et les différents effets d’une consommation quotidienne sur la santé.
Le vin rosé : un succès récent en France et dans le monde
Le vin rosé a longtemps été mis de côté au profit d’autres vins, d’autres alcools. On lui reprochait son manque de goût, sa médiocrité en somme. Entre l’année 2002 et l’année 2018, la consommation mondiale a subi une forte et nette augmentation. En effet, cette consommation a connu une croissance de près de 40%. Les Français n’ont pas laissé passer la tendance : ils consomment près d’un tiers de la production totale mondiale.
En réponse à ce succès gigantesque, la production a fortement augmenté. En 2020, une étude de l’Observatoire Mondial du Vin Rosé a révélé des chiffres intéressants quant à la consommation de vin rosé. En 2002, la consommation s’élevait à 18,3 millions d’hectolitres et en 2018, à 25,6 millions.
Ces dernières années, et en particulier entre 2017 et 2018, la consommation a augmenté de 9%, alors que la consommation de l’ensemble des vins, rouges, blancs et rosés, n’a augmenté que de 5% au total.
La France : leader de la production de vin rosé ?
En effet, si la France est une grande consommatrice de vin rosé, elle est aussi le premier pays producteur. La production représente aujourd’hui 20% de la production mondiale totale. Les États-Unis suivent avec 19% de la production, puis l’Espagne avec 17%, l’Italie avec 9% et l’Afrique du Sud, avec 5%.
Dans le monde, un certain nombre de producteurs ont choisi de s’orienter vers la production de vin rosé, pour répondre à la forte demande. Les AOC du Languedoc par exemple ont fait évoluer leur production de 9%, entre 2015 et 2018, en passant de 12% des rosés sur le marché à 18%.
Le vin rosé : qu’est-ce que c’est ?
Le vin rosé ne répond pas toujours à une définition claire. On le croit souvent, à tort, issu d’un mélange entre vin blanc et vin rouge. En réalité, il est souvent le résultat de l’assemblage de plusieurs cépages et d’une macération de courte durée. Sa couleur rose clair est caractéristique de cette courte macération. Parmi les cépages sollicités pour la fabrication du vin rosé, on retrouve le Cabernet franc, le Merlot, le Pineau d’Aunis, le Pinot noir, le Gamay, le Côt, le Carignan, le Cinsaut, le Grenache noir, le Tibouren, le Syrah ou encore le Mourvèdre. Trois techniques peuvent être utilisées pour la préparation des trois vins rosés présents sur le marché :
- Le rosé de saignée qui est obtenu par macération des peaux et du jus. Cette méthode permet d’obtenir un vin plutôt foncé.
- Le rosé de presse, le rosé le plus courant et le plus vendu. Le jus des fruits est pressuré directement. Le liquide obtenu est plutôt clair.
- Le rosé d’assemblage est le seul à être le résultat d’un mélange de vin blanc et de vin rouge. Il n’est autorisé qu’en Champagne.
Les vins rosés à éviter pour votre santé
Le site Medisite a attiré notre attention sur 4 catégories de vins rosés à éviter absolument.
- Le rosé pamplemousse qui est souvent fabriqué à partir de vin rosé, de sucre, d’arômes naturels et de conservateurs (sulfites, E202). En plus d’être très calorique, ce rosé est reconnu comme étant mauvais pour la santé.
- Le rosé clair qui est de couleur très claire. Il est souvent assimilé à une boisson très allégée, il n’en est rien. Il est souvent aussi alcoolisé, voir plus alcoolisé que les autres vins.
- Le rosé foncé fait la différence avec sa couleur plus foncée. Il n’est en revanche pas plus alcoolisé ou plus fort. Il a souvent mauvaise réputation car les consommateurs préfèrent le rosé clair, presque transparent.
- Le rosé de Provence qui est souvent bien plus fort en alcool.
Le champagne rosé est lui aussi à consommer avec modération car il est très riche en sucres : jusqu’à 12 grammes par litre pour certains champagnes bruts et jusqu’à 50 grammes par litre pour certains champagnes doux.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !