Fin du ticket de caisse dès le 1er août : attention à ces 5 exceptions
Après plus de six mois d’attente, l’impression systématique des tickets de caisse arrive enfin à son terme. Cette mesure, qui change un petit détail du quotidien, va avoir de grandes retombées en matière d’écologie : jusqu’ici, c’est plus de 30 milliards de tickets imprimés chaque année. Avec ce changement, des économies devraient être faites en matière de papier, d’émission de déchets mais aussi d’argent : moins d’impression, c’est aussi moins de coût dans l’achat de l’encre et du papier ! Certains tickets échappent cependant à la règle. Il faut les connaître pour éviter les mauvaises surprises. Voici ce qu’il faut savoir.
Les tickets de caisse : de plus en plus obsolètes
Il est surprenant de constater l’énorme quantité de tickets de caisse qui est imprimée chaque année, surtout que la plupart du temps, c’est une impression inutile. En effet, avec les solutions dématérialisées comme les applications bancaires ou tout simplement la consultation de ses comptes en ligne, les tickets de caisse perdent progressivement en utilité. Autrefois, ils étaient pratiques pour suivre ses dépenses et tenir ses comptes, mais aujourd’hui, il suffit de regarder l’historique de ses virements sur internet, et le tour est joué.
L’impression des tickets n’intéresse donc plus qu’une partie marginale de la population, et pourtant, leur impression automatique continue de remplir les poches des consommateurs qui s’empresseront ensuite de les mettre à la poubelle. Il était temps que cette situation change !
De plus, les tickets de caisse peuvent contenir certaines substances qui sont dangereuses pour l’homme s’il y est exposé trop longtemps. Parmi elles, il y a le bisphénol A, mais aussi le bisphénol S, tous deux reconnus comme étant des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils affectent le système hormonal. Autant donc se passer le plus possible de ces tickets de caisse avec une impression uniquement à la demande.
Impression des tickets : les 5 exceptions à connaître
À partir du 1er août, il faudra demander explicitement au caissier d’imprimer le ticket de caisse. Cela concerne de nombreux cas dont, bien entendu, les tickets imprimés dans les surfaces de vente et les établissements recevant du public. Ceci dit, les tickets générés par des automates sont également concernés. Les tickets de carte bancaire font aussi partie du lot. En règle générale, ce sont tous les tickets liés à un achat qui passent à l’impression facultative. Néanmoins, les tickets promotionnels, les tickets de réduction et les bons d’achats ne font pas exception à la règle.
Certains tickets ne vont pas être affectés par la nouvelle mesure parce qu’ils représentent une preuve à conserver pour le consommateur. Puisqu’ils servent de justificatif, leur impression reste obligatoire. Ainsi, les tickets qui indiquent un paiement de carte bancaire annulé continueront d’être imprimés automatiquement, de même que ceux liés à un paiement par carte bancaire qui fait l’objet d’un crédit.
Dans les magasins, les instruments de pesage manuel servent à estimer le prix des fruits et des légumes en fonction du poids. Là aussi, l’étiquette obtenue après la pesée restera automatique, autrement, il deviendrait bien difficile de faire ses courses.
Enfin, les tickets qui servent d’autorisation vont continuer à être imprimés par défaut. Leur possession est essentielle pour bénéficier d’un produit ou d’un service. Même chose pour les tickets associés à l’achat d’un bien dit « durable ». Sur ces derniers est mentionnée la garantie légale de conformité, ainsi que sa durée. Les tickets liés à l’achat d’appareils électroménagers, d’informatique ou de téléphonie ne vont donc pas disparaître.
Il est possible de remplacer le ticket par une version dématérialisée : mail, SMS, QR code ou application bancaire.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !