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Le calendrier scolaire 2022-2023 provoque une grosse polémique chez les parents

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Bien que la nouvelle année scolaire 2022-2023 n’ait pas encore débuté, le déroulement du calendrier des vacances scolaires crée déjà une controverse. En effet, lorsque le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse a publié la note portant sur l’organisation de l’année 2022-2023, de nombreux élèves, parents et enseignants se sont étonnés par son agencement. Certains ont même tenu à faire part de leur colère.

Illustration : "Le calendrier scolaire 2022-2023 provoque une grosse polémique chez les parents"
© Google Image

La reprise des cours dans les différentes zones scolaires

Les dates de reprise des cours pour la prochaine année scolaire 2022 – 2023 ont été déjà annoncées par le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse. De ce fait, la rentrée scolaire se tiendra :

  • Le 16 août 2022 pour la Réunion
  • Le 24 août 2022 pour la Mayotte
  • Le 1er septembre 2022 pour le reste du pays

Pour cette année, selon le site officiel du gouvernement français, plus de 12 millions d’élèves sont concernés par ces dates, dont environ 20.000 de nationalité ukrainienne.

Une fin d’année scolaire tardive

Durant la précédente année scolaire (2021-2022), les cours se sont achevés le jeudi 7 juillet 2022. Cependant, pour l’année qui vient (2022-2023), les élèves quitteront l’école le samedi 8 juillet 2023. Mais pourquoi cette fin d’année pose-t-elle problème ?

Illustration de l'article : Le calendrier scolaire 2022-2023 provoque une grosse polémique chez les parents

Plusieurs professeurs se sont exprimés à ce sujet tout en partageant leur mécontentement. Deux points ont été principalement soulevés : d’une part, la question de l’effectif et d’autre part, la chaleur caniculaire.

Effectivement, une professeure d’histoire, Hélène, a expliqué que sa « classe sera quasiment vide durant la dernière semaine » surtout si les familles décident de partir en vacances. En outre, la canicule n’inquiète pas uniquement les professeurs, mais également les parents. Il serait inimaginable pour eux de continuer les cours au-delà du mois de juin puisque les températures risquent d’être trop élevées.

Mais dans tous les cas, face à cette situation, les étudiants devront faire preuve d’une capacité d’adaptation.

Des périodes de cours irréguliers

Un autre point a été soulevé par les enseignants et les parents de la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers) concernant le calendrier des vacances scolaires 2022-2023. En effet, la fin des vacances de printemps pour cette zone scolaire est prévue pour le 24 avril 2023, ce qui fait que les élèves devront avoir classe durant plus de 10 semaines avant d’arriver au 08 juillet. Une telle durée est considérée comme trop longue, dépassant largement les 7 semaines recommandées par les chronobiologistes.

En outre, la zone A possède également la période de cours la plus courte puisque la rentrée des vacances de Noël est prévue le 3 janvier 2023 alors que les vacances d’hiver sont supposées débuter le 4 février.

Un seul pont pour toute l’année

Une autre raison du mécontentement des élèves, des parents et des enseignants est la quasi-inexistence de pont. En effet, durant toute l’année scolaire 2022-2023, un seul pont est prévu et sera celui de l’Ascension du jeudi 18 mai 2023. Ainsi, il n’y aurait pas cours le 19 et le 20 mai 2023.