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Les heures minimum pour toucher le chômage en 2023 : Voici ce que vous devez savoir

Voilà un sujet qui concerne de nombreux Français : les heures minimum nécessaires pour toucher le chômage. Avec les récentes modifications des règles de l'assurance chômage, il est essentiel de se tenir à jour. Alors, combien d'heures doit-on travailler pour être éligible à l'Allocation d'Aide au Retour à l'Emploi (ARE) ? C'est ce que nous allons voir dans cet article.

Illustration : "Les heures minimum pour toucher le chômage en 2023 : Voici ce que vous devez savoir"

Les nouvelles règles de 2023

Selon les nouvelles règles de l'assurance chômage, vous devez avoir travaillé au moins 130 jours ou 910 heures pour être éligible à l'ARE. La période pendant laquelle ces jours ou heures travaillées sont comptabilisés varie en fonction de votre âge.

Si vous avez moins de 53 ans, les jours travaillés seront recherchés dans les 24 derniers mois. En revanche, si vous avez 53 ans ou plus, cette période s'étend à 36 mois. Ce critère prend en compte la réalité du marché du travail pour les travailleurs plus âgés, qui peuvent rencontrer plus de difficultés à retrouver un emploi.

Calcul des heures travaillées

Selon les nouvelles directives, seuls cinq jours par semaine civile seront pris en compte pour le calcul des heures travaillées. Cela signifie que si vous travaillez six ou sept jours par semaine, les heures supplémentaires au-delà de ces cinq jours ne seront pas comptabilisées pour votre éligibilité à l'ARE. Cette mesure vise à équilibrer les chances entre les travailleurs à temps plein et ceux qui ont des emplois plus flexibles ou saisonniers.

L’avantage du cumul de contrats

La possibilité de cumuler plusieurs contrats de travail pour atteindre la durée minimale de 130 jours ou 910 heures offre une grande flexibilité, surtout pour les travailleurs précaires ou ceux qui jonglent entre plusieurs emplois à temps partiel. Par exemple, si vous avez travaillé 400 heures dans un emploi et 510 heures dans un autre, ces heures seront additionnées, vous rendant ainsi éligible à l'ARE.

Il est important de garder à l’esprit que certains types de contrats, comme les stages ou les missions en freelance, peuvent ne pas être pris en compte dans ce calcul. Assurez-vous de vérifier les spécificités de votre situation pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Si vous avez travaillé seulement 4 mois, vous n'aurez aucun droit de chômage. La durée minimale pour bénéficier des droits du chômage est désormais de 6 mois.

Qu'en est-il des formations ?

Les jours de formation seront intégrés dans le calcul de votre période d'affiliation, mais pas dans leur intégralité : vous pourrez en bénéficier dans la limite de deux tiers au maximum du nombre d'heures travaillées.

Et pour les heures supplémentaires ?

Les heures supplémentaires sont également prises en compte, mais elles sont soumises à la limite des cinq jours travaillés par semaine civile. Cela signifie que même si vous faites des heures supplémentaires pendant ces cinq jours, elles seront comptabilisées dans le calcul de votre éligibilité.

Les autres conditions à ne pas oublier

Pour prétendre à l'ARE, il est nécessaire d'avoir perdu son emploi de manière involontaire. Cela peut être dû à un licenciement, une fin de contrat à durée déterminée, une rupture anticipée à l'initiative de l'employeur, une rupture conventionnelle ou une rupture d'un commun accord.

De plus, la personne doit résider en France et être physiquement apte à travailler. Ces critères sont vérifiés par Pôle emploi lors de l'inscription et durant l’ensemble de la période d'indemnisation.

Il est également nécessaire de fournir des preuves d'une recherche active d'emploi ou d'être inscrit à une formation. L'inscription à Pôle emploi doit être effectuée dans les 12 mois suivant la fin du contrat de travail.