Locataires et propriétaires : voici les pratiques interdites qui peuvent coûter cher
Certains de ces oublis peuvent coûter cher, et pourtant de nombreuses personnes ignorent que ces pratiques sont interdites. Que vous soyez locataire ou propriétaire, il est important de connaître la réglementation liée à son logement pour ne pas commettre d’impair. Voici donc différentes choses essentielles à connaître pour ne pas vous faire avoir, que ce soit au moment de quitter un logement ou de l’occuper. De quoi vous évitez des ennuis à l’avenir !
Ce que vous risquez en cas de mauvais entretien de votre logement
Le logement, lorsqu’il est restitué par le locataire, doit être dans le même état que lors de son arrivée. Cela signifie que l’habitat ne doit pas être endommagé, mais aussi, qu’il doit être entretenu scrupuleusement sur la durée pour éviter que des dégâts importants ne surviennent. Par exemple, si faire le ménage et laisser un logement propre paraît plutôt évident, il ne faut pas négliger les joints dans les pièces humides, la chaudière ou encore le nettoyage des ventilations. Ce sont des installations dont l’usure ne se remarque pas forcément du premier coup d'œil, mais qui peuvent créer des situations complexes si elles ne sont pas surveillées. Le propriétaire ne doit pas devoir faire des travaux après le départ d’un locataire.
De même, percer des trous dans des murs, pour installer un cadre ou un meuble, peut paraître naturel. Pourtant, cette pratique est déconseillée car elle peut représenter une atteinte à la structure des lieux. L’état des murs est à préserver avec soin par le locataire.
De même, la transformation du logement est autorisée dans une moindre mesure, mais il est strictement interdit d’abattre une cloison ou de percer un mur porteur. Le locataire ne possède pas le logement et doit donc demander d’abord l’autorisation du propriétaire. C’est d’ailleurs la raison qui rend nécessaire de passer par le propriétaire pour les travaux de rénovation, afin que cela soit considéré comme légal. Cela concerne notamment :
- La peinture des murs
- L’installation d’une cuisine aménagée
- Le changement de revêtement des sols
En cas de non-respect de ces protocoles, le locataire risque des amendes et des poursuites judiciaires. Bien entendu, les cas sont variables et dépendent grandement de la situation.
Ce qu’il faut faire au moment de quitter son logement
Lorsque le locataire envisage de quitter le logement qu’il occupe, il doit s’y prendre à l’avance et en plusieurs étapes. Tout d’abord, il doit envoyer une lettre de résiliation de bail, en recommandé ou donnée en main propre. Ensuite, il fait un préavis, d’un à 3 mois selon la zone dans laquelle est situé son logement (3 mois par défaut et 1 mois pour une zone tendue ou si le locataire est au chômage, au RSA, etc.). Enfin, le locataire fait l’état des lieux et la remise des clés. Ces procédures essentielles ne sont pourtant pas toujours respectées, et dans ces cas, le propriétaire peut considérer que le locataire a fait un abandon de domicile.
Dans la continuité de ce sujet, il est nécessaire de payer le dernier mois de loyer avant de quitter le logement. Cette pratique est aussi fréquente qu’illégale. Elle arrive notamment parce que des locataires pensent que la caution fait office de dernier mois, ce qui n’est pas du tout le cas. La caution sert de réserve dans laquelle le propriétaire va ponctionner s’il constate des dégradations à corriger dans le logement au moment de l’état des lieux. Et à propos de loyer, le locataire a l’obligation de payer le loyer et ses charges sans retard. Autrement, il est hors-la-loi.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !