Parfums : ces références sont dangereuses pour la santé selon l’UFC-Que Choisir
Le parfum est souvent le symbole du chic à la française. On le porte, comme un bijou de peau pour souligner sa personnalité, ou au contraire, pour se donner du courage et de l’audace. Beaucoup de personnes portent et offrent du parfum. Saviez-vous que le parfum était un produit cosmétique à part entière ? Il est donc soumis à certaines règles dans sa fabrication, notamment au niveau de sa composition. L’UFC-Que Choisir a mené une enquête concernant les parfums qui a donné lieu à des résultats bien préoccupants : ce ne sont pas moins de 39 références qui sont à éviter, pour notre santé.
Le parfum : un produit cosmétique du quotidien
Le parfum est pour certains ou certaines, aussi utilisé qu’une crème de jour. Son application finalise une tenue : le parfum est souvent vaporisé sur le cou, sur les poignets et parfois dans les cheveux. Ainsi, toute la journée, c’est notre propre parfum que nous respirons. Celui-ci peut parfois se révéler toxique et mener à certains problèmes de santé.
Si les parfums peu onéreux sont souvent mis en cause, il ne faut pas se méprendre et comprendre que de nombreuses marques, y compris les marques prestigieuses, sont visées par cette enquête.
Le parfum : un produit non-soumis à des contrôles
C’est l’Agence Nationale de sécurité des médicaments (ANSM) qui a qualifié le parfum en tant que produit cosmétique. Pour autant, aucun véritable contrôle n’est effectué pour analyser la composition des parfums. Si tacitement les fabricants sont dans l’obligation de produire des parfums sans danger, avec une composition maîtrisée, ce n’est pas toujours le cas. Dans certains cas, la liste des ingrédients n’apparaît même pas, laissant le consommateur dans un doute total.
Le parfum : un concentré issu de la chimie
La plupart des parfums n’ont rien de naturel. Ils sont obtenus par des manipulations chimiques. Ainsi, des substances comme le linalol, le cyclohexanol et bien d’autres, peuvent engendrer des allergies graves, notamment des réactions cutanées. Certaines substances sont aussi cancérogènes et ont une incidence sur le fonctionnement hormonal.
Un aperçu des références concernées par l’enquête de l’UFC-Que Choisir
Issus des grandes maisons pour beaucoup, ces références seraient à éviter selon l’UFC-Que Choisir. Voici un aperçu.
Chez Azzaro, ce sont les références Chrome, Pour Homme ou encore Azzaro Wanted qui sont pointées du doigt. Pour Cacharel, on retrouve Amor Amor, pour Chanel, Bleu de Chanel, Allure Homme, Chance, Coco Mademoiselle, Coco et N°5, chez Chloé, c’est la référence Chloé qui fait l’objet d’inquiétudes.
On retrouve aussi l’Eau Sauvage, Sauvage, Dior Homme Intense, J’Adore et Miss Dior, chez la maison Dior. Chez Givenchy, ce sont les parfums L’interdit et Irresistible qui sont concernés. Chez Guerlain, ce sont les références suivantes : La Petite Robe Noire, Shalimar, Habit Rouge et Mon Guerlain ; chez Hugo Boss, Boss Bottled ; chez Jean Paul Gaultier, Le Male et Scandal ; chez Kenzo, Flower by Kenzo ; chez Lancôme, La Vie est Belle, La nuit Trésor et Idôle ; chez Miason Margiela, Replica Jazz Club ; chez Nina Ricci, Nina ; chez Paco Rabanne, Invictus et Lady Million.
Enfin, chez Repetto, c’est la parfum Dance with Repetto qui est concerné, chez Yves Saint Laurent, les parfums Opium, La Nuit de l’Homme et L’Homme, et chez Zadig & Voltaire, le parfum This is Her.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !