Poulet : ces marques ne doivent surtout pas être consommées selon 60 millions de consommateurs
Juste après le porc, la viande de poulet est la plus consommée par les Français. Ils en consommeraient près de 17 kilogrammes par année et par personne. Souvent utilisé comme alternative à la viande rouge, le poulet peut apporter de nombreuses qualités nutritionnelles à une alimentation. Il se cuisine facilement et permet de réaliser des plats équilibrés qui plaisent autant aux petits qu’aux grands. L’association 60 millions de consommateurs s’est penchée sur cet aliment favori des Français. Que nous démontre l’étude ? Quels ont été les critères pris en compte ? Quels produits éviter et quels produits favoriser ?
Les critères de l’étude de 60 millions de consommateurs
Ce sont en tout 14 références de poulet en filets et 13 références de poulets entiers qui ont été analysées par l’association. Plusieurs critères ont été pris en compte pour déterminer un classement et montrer la qualité des produits.
C’est tout d’abord la qualité microbiologique qui a été étudiée. Par ce terme, on comprend la présence de la bactérie Escherichia Coli, Campylobacter ou Salmonella. L’étude a permis d’analyser les germes présents dans la viande mais aussi la résistance aux antibiotiques.
Ensuite, c’est la qualité physico-chimique qui a été analysée. Cette étape consiste à détecter la présence de pesticides et des substances comme les médicaments ou les antiparasites.
En dernier lieu, c’est la qualité nutritionnelle du produit qui a été déterminée. Par ce terme, on entend le taux de matière grasse sur le produit final et la quantité de protéines.
Une étude qui a mis en avant deux mauvais élèves
Les résultats de l’étude ont été plutôt satisfaisants. Pour les 27 produits, du côté des marques comme du côté des distributeurs, les notes attribuées étaient globalement bonnes.
Les références Poulet entier Carrefour et Le Janzé occupent les deux dernières places du classement. Le poulet entier Carrefour, fermier, élevé en plein air en Ardèche a une bonne qualité nutritionnelle et une très bonne qualité physico-chimique. C’est du côté de la valeur microbiologique que le bât blesse. Pour la référence de chez Le Janzé, le poulet fermier blanc élevé en plein air se fait remarquer pour deux raisons : une mauvaise valeur nutritionnelle et une mauvaise qualité microbiologique.
Une bactérie mise en cause
Pour les deux références pointées du doigt, c’est une bactérie qui est mise en cause : la Campylobacter. Potentiellement responsable d’une infection des intestins, elle est souvent à l’origine des gastro-entérites. La bactérie peut atteindre aussi bien les humains que les animaux. Pour les produits concernés, on observe une contamination légère. À ce jour, « aucun des échantillons prélevés ne serait résistant aux antibiotiques », rapporte 60 millions de consommateurs.
Une enquête qui se montre positive quant au taux de matière grasse
Pour la majorité des produits, les résultats concernant la valeur nutritionnelle sont plutôt bons. Certaines références sortent du lot pour leurs qualités : L’étal du volailler de chez Lidl, Le U Bio, Le Volae de chez Intermarché. Du côté des filets de poulet, on pourra retenir les marques Maître Coq, Monoprix et U.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !