Primark : l'expansion de l'enseigne se poursuit avec l’ouverture de 7 magasins dans ces villes
Primark est un magasin bien connu des amateurs et amatrices de fast-fashion. Fondée en 1969 à Dublin par Arthur Ryan, la chaîne s’est d’abord étendue en Irlande avant d’exporter son modèle à l’étranger. L’enseigne est présente en France depuis 2006 et ne cesse de s’étendre pour proposer son offre à tout le territoire. Comment expliquer un tel succès ? Quelles sont les ouvertures à prévoir avant la fin de l’année 2023 en France ?
Primark : l’enseigne de fast-fashion par excellence
Le principe de Primark est d’offrir une mode à petit prix au plus grand nombre. Ainsi, c’est une offre de vêtements pour les femmes, les hommes et les enfants qui est disponible dans tous les magasins de la marque. Depuis quelques années, on trouve aussi une offre de décoration, de produits de beauté et d’articles pour bébés.
S’il existe des concurrents pour Primark, l’enseigne irlandaise est rapidement devenue leader du marché.
Des ouvertures tout au long de l’année 2023 en France
Fin 2022, c’est la nouvelle boutique d’Angers, dans le Maine-et-Loire qui a ouvert ses portes. En février 2023, ce sont les magasins de Brest dans le Finistère et de Grenoble en Auvergne-Rhône-Alpes qui ont été inaugurés. D’autres points de vente à Nantes, Mulhouse, Saint-Étienne ou encore Rouen devraient ouvrir avant la fin de l’année 2023.
Dans le monde l’enseigne possède aujourd’hui 409 magasins. L’objectif est d’atteindre les 536 magasins en 2026.
Des ouvertures mais des surfaces de vente revues à la baisse
L’enseigne était également connue pour ses surfaces de vente immenses : parfois plus de 4000 m2. Pour les futures ouvertures, il faudra s’attendre à des surfaces de vente plus modestes : souvent autour de 2500m2. L’offre sera sans doute revue en conséquence même si la diversité et le renouvellement fréquent des collections seront toujours au rendez-vous.
Primark : accusé d’être de l’ « ultra fast-fashion »
C’est le mouvement Zero Waste qui pointe du doigt l’enseigne irlandaise et son modèle économique fondé sur des prix toujours plus bas et des collections toujours plus fréquentes. En lien avec ce système d « ultra fast-fashion », ce sont les droits humains et les conséquences environnementales qui sont concernés et qui inquiètent le mouvement.
Selon les membres du mouvement, « les vêtements vendus par Primark sont composés à 43% de fibres synthétiques nocives pour l’environnement dès la fabrication du tissu jusqu’à la fin de vie du produit, en passant par les lavages qui libèrent des millions de microplastiques ». C’est donc une véritable catastrophe environnementale qui est dénoncée par le mouvement qui rappelle aussi que « Primark bénéficiait du travail des ateliers de confection du Rana Plaza, l’immeuble qui s’est effondré au Bangladesh en avril 2013. Cette catastrophe a entraîné la mort de 1100 personnes et des milliers de blessés parmi les travailleurs et travailleuses textiles qui produisaient, dans cet immeuble, des vêtements pour plusieurs marques. »
Les militants se sont rendus en France devant les points de vente de la marque, au moment de chacune des ouvertures afin de montrer leur mécontentement.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !