Radar : ce nouveau modèle verbalisera les conducteurs qui ne font pas de covoiturage
Dans le but d’améliorer le bilan carbone de la France, l’État mise sur le covoiturage. Pour sensibiliser les Français et les convaincre, des aides ainsi que des privilèges sont octroyés aux individus qui veulent se convertir à ce type de déplacement. Toutefois, tout le monde ne respecte pas les règles du jeu. Raison pour laquelle, le gouvernement a décidé de mettre en place des solutions pour contrôler le covoiturage des Français. Parmi ces solutions, il y a la mesure répressive, que l’on va aborder ci-dessous.
Vers une démocratisation du covoiturage en France
Avec la mise en place de cette mesure répressive, les autorités visent à rendre plus efficaces les voies de circulation réservées au :
- Covoiturage,
- Bus,
- Voitures.
Sachez qu’en France, de nombreuses communes et villes en ont déjà installé ces voies spécifiques. Seules les voitures qui transportent au moins deux personnes, les taxis et les bus express 15 E ont le droit d'y circuler. Il y a également une dérogation pour les conducteurs au volant d’une automobile à vignette Crit’Air 0 à faibles émissions de CO2.
Bientôt le dispositif sera déployé sur tout le territoire. C’est notamment le cas en Loire-Atlantique, où des voies dédiées au covoiturage devraient être effectives dans la métropole de Nantes en 2027, ou 2028. Pour rappel, le dispositif existe à Lyon depuis 2020. Il est signalé par un panneau disposant d’un losange lumineux. Le délégué général de l’association "40 millions d’automobilistes" a fait part de ses inquiétudes. En effet, il avait expliqué qu’on risquait de se retrouver avec des automobilistes qui vont emprunter cette voie de circulation parce qu’ils ne connaissent pas le panneau.
Une amende conséquente pour les automobilistes contrevenants
Une amende à hauteur de 135 euros sera appliquée en cas de non-respect de la réglementation. Sachez que des messages préventifs s’affichent sur les panneaux lumineux qui se trouvent au-dessus des routes pour indiquer les voies. Jusqu’à aujourd’hui, les conducteurs contrevenants avaient un simple rappel au règlement.
Celui-ci était accompagné de l’affichage du numéro de la plaque d’immatriculation sur les panneaux autoroutiers. Les prochains mois, les autorités routières se montreront moins clémentes, d’où l’importance de respecter cette mesure. Néanmoins, aucune date officielle n’a encore été annoncée par la Métropole de Lyon. Ce qui est certain, c’est que l’installation de radars thermiques se fera dans les prochains mois. Ainsi, ils commenceront à fonctionner pendant l’année 2023.
Lyon, un des territoires choisis pour l’expérimentation
Les radars thermiques seront donc testés à Lyon. Ils visent à un meilleur contrôle d’un nouveau type d’infraction. Ces appareils seront équipés d’une caméra thermique et pourront repérer si un conducteur est seul ou non dans sa voiture. Le but étant, rappelons-le, de faire respecter les voies qui sont réservées au covoiturage. Les radars thermiques vont détecter les conducteurs circulant sur les voies dédiées de covoiturage alors qu’ils n’ont aucun passager.
Précisons que la caméra thermique est en mesure de déceler les adultes à bord, en dépit des vitres teintées de certains véhicules. Et ce même si les passagers sont assis sur les sièges avant ou arrière. Pour le moment, les enfants ne peuvent pas être détectés, mais cela ne saurait tarder.
Par conséquent, en cas d’infraction, le radar photographiera la plaque de la voiture concernée afin de la verbaliser. Ce sont les portions d’autoroutes A6 et A7 se situant entre Dardilly et Pierre-Bénite qui vont servir d’exemple. Pour rappel, elles se trouvent à l’ouest de la capitale des Gaules. Il faut savoir que les radars ne sont pas efficaces à 100 %, mais ils seront homologués par le gouvernement français lorsque la marge d’erreur sera inférieure à 4 %.
Une économie possible grâce au covoiturage
Un grand nombre d’idées reçues persistent et freinent le développement du covoiturage. D’après certaines personnes, il serait peu fiable, trop contraignant et il ne serait pas rentable. Toutefois, le système de covoiturage permet d’améliorer la qualité de vie et de répondre aux enjeux de la mobilité quotidienne. Dans le cas de l’usager, par exemple, cette mesure va l’aider à augmenter son pouvoir d’achat.
Si vous êtes un salarié automobiliste qui habite à 30 km de votre lieu de travail, sachez que le covoiturage vous permettra d’économiser environ 2 000 euros par an. Et ce, si vous covoiturez quotidiennement en alternance avec un voisin ou pourquoi pas un collègue. C’est l'une des raisons pour lesquelles le Gouvernement français accélère le développement de ce système. Cette année 2023, le Plan national covoiturage du quotidien a été lancé dans l’objectif de promouvoir le covoiturage courte distance. L’État vise à tripler le nombre de trajets effectués en covoiturage d'ici à 2027.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !