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Radars : des nouveaux radars de « covoiturage » vont faire leur entrée dans plusieurs villes dès 2023

dans la catégorie Insolite

Depuis le mois de juin 2020, le nombre de voies réservées aux covoiturages a augmenté. Un déploiement de radars a donc dû être organisé pour éviter aux usagers de la route d’être en infraction. Rappelons que les radars ont la capacité de compter le nombre d’occupants dans chaque automobile qui emprunte ces voies. Dans cet article, on aborde les nouveaux radars qui vont être installés dans quelques villes d’ici 2023.

Illustration : "Radars : des nouveaux radars de « covoiturage » vont faire leur entrée dans plusieurs villes dès 2023"

Identifier les villes qui vont adopter les nouveaux radars de covoiturage

Il y a plusieurs villes qui ont déjà déployé les radars de covoiturage dans leur système de fonctionnement. D’autres ne vont pas tarder à rejoindre les lignes pour 2023. Tel est le cas d’Aubagne. En effet, d’après Radars-auto, un de ces radars de covoiturage sera testé dans la ville et sera installé sur l’autoroute A502. En plus de l’A502 du côté d’Aubagne, le boulevard de la Prairie de Mauves à Nantes est aussi touché par la mise en place du nouveau radar.

Ensuite, on a le nord d’Annecy qui a déjà procédé à l’installation du radar de covoiturage pour un test. Celle-ci a été faite aux abords de la D3508 qui se situe dans le nord de la ville. Par ailleurs, sachez que le boulevard périphérique parisien en sera la principale illustration. Elle disposera même d’une voie entière au covoiturage. Actuellement, un radar est en phase de test au niveau de la porte de Montreuil. Ajoutons qu’avec les JO 2024, il semblerait que les autoroutes franciliennes comme A1 et A6a soient aussi concernées par les radars.

Où sont les emplacements géographiques de ces radars ?

Il semble tout aussi intéressant de s’informer sur l’emplacement géographique des radars de covoiturage. D’après le site radars-auto.com, il y a cinq radars fixes qui surveillent déjà les voies réservées. Le premier se situe sur l’A48 à Grenoble pour ceux qui vivent dans cet axe.

Le second sur la M7 au sud de la ville de Lyon, troisième, lui, est sur la M6 au nord de Lyon. Quant aux deux derniers, ils ont été installés sur la D3508 au nord d’Annecy, comme il a été dit précédemment.

Qui peut recourir à ces voies réservées ?

Le site des autoroutes APRR a souligné que les portions de route sont réservées particulièrement à quelques automobilistes qui répondent à des critères déterminés. Tout d’abord, ce sont les voitures avec au moins deux occupants à bord. Comme par exemple : un couple, un parent et un enfant ou bien deux covoitureurs. Ensuite, il y a les véhicules à très faibles émissions et qui possèdent une vignette Crit’Air zéro émission. Ceux-là doivent aussi être 100 % électrique ou bien hydrogène, et ce peu importe le nombre de personnes qui sont à bord. Les motos sont elles aussi concernées dans le cas où elles transportent 2 personnes, il en est de même pour les taxis même s’ils sont vides. L’objectif du gouvernement Français est d’amener la population à ne plus prendre seul leur automobile.

Pourquoi ? Eh bien, tout simplement en vue de la réduction des émissions de CO2. La Loi d’Orientation des Mobilités a le droit de constater des infractions qui résultent de la violation des règles de circulation relative à l’usage d’une voie réservée, c’est ce qui a été dit par le site radars-auto. De ce fait, si jamais vous circulez sur cette voie sans avoir le droit, il y aura un message d’alerte qui sera diffusé sur un panneau qui va indiquer que la voie est réservée. Le message mentionnera également une partie de votre plaque d’immatriculation, d’où la nécessité de rester prudent en tout temps. Jusqu’ici, la nature de l’opération du gouvernement est d’ordre pédagogique, ainsi elle ne fait pas l’objet de coercition. Par contre, si des forces de l’ordre vous surprennent en pleine effraction, ils sont la possibilité de vous verbaliser et l’amende s’élève à 135 euros.