Retraite : voici combien de trimestres sont nécessaires pour toucher une pension complète
Avec les différentes réformes qui ont été mises en place, celle de la retraite prend un peu plus de temps à être effective. Le président de la République Française souhaite qu’elle se concrétise au plus vite. La crainte d’un grand nombre de personnes, c’est que l’on recule davantage le départ en retraite. Pour vous préparer à toute éventualité, mieux vaut se renseigner au préalable.
Comment être certain de bénéficier du taux plein ?
Lorsqu’un assuré réussit à atteindre la durée d’assurance requise, alors il peut bénéficier du taux plein de la pension de retraite. À noter que la durée pour qu’il soit effectif varie entre 160 à 172 trimestres pour chaque personne. Comme vous le savez, cela sera pris en compte lors du calcul de la pension. Sachez que pour calculer le taux, un des facteurs principaux, c’est la génération du futur retraité. C’est-à-dire que pour les générations 1955, 1956 et 1957, 166 trimestres sont suffisants pour bénéficier du taux plein. Les individus nés en 1958,1959 et 1960 ont besoin de 167 trimestres.
Retraite : quelle pension quand on a cotisé 175 trimestres ? https://t.co/ddRNG2zZnu pic.twitter.com/IlZvQgQ0XA
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Par la suite, pour les générations 1961 à 1963, 168 trimestres sont nécessaires pour atteindre le taux plein. S’en suit pour les générations après celles-là. C’est donc sur trois années successives que l’on base le nombre de trimestres nécessaires. Néanmoins, c’est à partir des générations de 1973 que les 172 trimestres sont obligatoires pour percevoir le taux plein. Ne nous emballons pas ! Avec la réforme des retraites, il est fort possible que le taux prévu augmente pour toutes les personnes nées après l’année 1973, d’où les 175 trimestres. Tout dépend de ce qu’implique la nouvelle réforme. Toutefois, il est certain que les personnes nées au début des années 60 peuvent partir en retraite l’esprit tranquille.
À quel moment peut-on dire qu’un trimestre est validé ?
Pour rappel : la pension se calcule sur trois mois qui se succèdent. Ce qui fait donc un total de 4 trimestres par an. Ainsi, afin de connaître la somme de la pension de retraite, on se base sur le nombre de trimestres validés. Cela se réfère aux périodes durant lesquelles les prélèvements des cotisations de retraites ont été faits. Il va de soi qu’on extrait le montant sur le revenu, pour qu’il soit ensuite versé aux caisses correspondantes.
Ensuite, on a les trimestres rachetés, ceux-là vous permettent de valider les périodes durant lesquelles vous n’étiez pas en mesure de cotiser. Soulignons que le délai pour le dépôt de demande de rachat diffère en fonction de la nature de la période rachetée. Le troisième paramètre concerne les trimestres assimilés. Ils se rapportent aux trimestres attribués à des situations telles que :
- Le chômage,
- Le service militaire,
- La maternité ou la paternité…
Il faut aussi tenir compte des trimestres qui ont été validés par présomption. Ce sont les moments où les cotisations n’ont pas été inscrites sur le compte de retraite du concerné. Ainsi, il se doit de fournir le justificatif témoignant que les cotisations vieillesses ont bel et bien été précomptées sur son salaire.
Qu’en est-il des trimestres non cotisés ?
La réforme des retraites entrera en vigueur "dès l'été 2023", a assuré Emmanuel Macron dans une interview à plusieurs journaux de la presse régionale publiée ce soir #AFP pic.twitter.com/xPikxBUqIS
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Il existe malgré tout quelques exceptions dans le cas où vous n’avez pas cotisé pendant un certain temps. En effet, on tiendra malgré tout compte de celles-ci sous une condition principale : un accident de carrière. Tout d’abord, pour le service national, celui-ci est limité à 4 trimestres de non-paiement de cotisation. Les trimestres de maternité sont eux aussi pris en compte. Dans le cas où une femme n’a pas assez travaillé pendant l’année de son accouchement pour la validation de 4 trimestres.
Si la femme en question cesse de travailler tout au long de la durée conventionnelle du congé de maternité, alors les trimestres de maternité ne seront pas considérés. Pour finir, la dernière exception sont les périodes de chômage. Bien sûr, celles-ci sont limitées à 4 trimestres uniquement. Vous l’aurez compris, cela évite de pénaliser les personnes qui ont été victimes d’accidents de carrière.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !