Salades en sachet : l’UFC-Que Choisir alerte sur leurs dangers
Tout comme les plats préparés, la salade en sachet permet de gagner du temps au cours d’une journée. Depuis les années 2000, la salade vendue de cette façon rencontre un grand succès, aussi bien pour les repas pris sur le pouce que pour les repas de famille. L’UFC-Que Choisir a décidé de se pencher sur ce produit bien connu des Français pour savoir ce qu’il cache. La salade en sachet est-elle bonne pour la santé ? Peut-on la recommander au consommateur ?
La salade en sachet : un gage de praticité
Si on préfèrera toujours la salade du jardin, on reconnait la praticité de la salade en sachet qui occupe une grande partie du rayon frais de nos supermarchés. Beaucoup de variétés de salades existent en sachet : la laitue évidemment mais aussi la batavia, la mâche ou encore les pousses d’épinard. Aujourd’hui, la salade en sachet, bien plus onéreuse, représente 40% des salades vendues dans le commerce. Elle est en passe de dépasser la salade vendue entière au rayon fruits et légumes.
Bien souvent, il n’est pas nécessaire de laver préalablement la salade en sachet, elle se déguste aussitôt sortie du sachet avec une vinaigrette ou une sauce salade.
La salade en sachet est souvent assimilée à un aliment sain, que l’on peut consommer sans se poser de questions. Qu’en est-il véritablement de ce produit selon l’UFC-Que Choisir ?
De nombreuses références analysées durant l’enquête
Près de 28 salades ont été analysées au cours de l’enquête, permettant au consommateur de se faire une idée précise de ce produit très commun. Plusieurs critères ont été pris en compte, notamment la présence de vitamines sur le produit final ainsi que le taux de substances indésirables. Les résultats sont plutôt surprenants et amèneront sans doute les consommateurs à changer leurs modes de consommation.
Salade en sachet : des répercussions écologiques très importantes
En premier lieu, c’est la quantité d’eau utilisée qui a été relevée par les équipes de l’UFC-Que Choisir. Pour 1 kilo de salade, il faudrait jusqu’à 20 litres d’eau pour la préparation. Cette quantité est très importante et va à l’encontre des restrictions déterminantes pour la sauvegarde de la planète. Actuellement, ce mode de préparation peut apparaitre comme une aberration. En réponse, les consommateurs pourraient se détourner de ce type de produit par conviction écologique.
Des substances problématiques retrouvées dans les salades
Le nettoyage à l’eau s’accompagne souvent d’une dose d’eau de javel. C’est la solution trouvée par les industriels pour supprimer les bactéries et les nuisibles, souvent au détriment du consommateur. Si l’eau de javel n’est pas présente sur le produit final, il en résulte des traces. Sur 28 références au total, 24 salades contenaient du chlore. Ce chlore est non seulement peu recommandé pour la santé mais il supprime la présence de certaines vitamines comme la vitamine C ou B9.
En plus de ce constat, il s’est avéré que le chlore n’a que peu d’impact sur la suppression des pesticides : une référence sur 28 ne contenait pas de pesticides.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !