Supermarché en crise : voici les aliments qui vont disparaître des rayons prochainement

Les pois chiches, le riz et la viande rouge menacés

Conséquences des conditions météorologiques et climatiques non favorables, la production de différentes denrées a été réduite. Pour les pois chiches, cette chute est d’environ 20 %, ce qui va limiter sa disponibilité et faire grimper les prix. Certains pronostics annoncent même une baisse de 30 %.

En revanche, pour les cas du riz et de la viande rouge, le constat est plus grave. En effet, les rizicultures asiatiques, italiennes, grecques et espagnoles ont été touchées par la sécheresse, ce qui risque de causer une pénurie de riz dès le mois de mars d’après le syndicat de la rizerie française (SRF). Le riz basmati représente à lui tout seul 45 % de la consommation de riz en France. Son absence risque donc de se faire sentir.

La viande rouge a elle aussi fait les frais d’un climat défavorable : les producteurs français déplorent de fortes températures, lesquelles ont entraîné un manque d’herbe à brouter pour les animaux. Certains producteurs vont devoir se séparer d’une partie de leur cheptel ou acheter de quoi nourrir leurs bêtes. Malheureusement, tous n’en ont pas les moyens, car le prix des céréales a fortement augmenté à cause de la guerre en Ukraine. Ceci fait planer le risque d’une pénurie de viande rouge dans les prochains mois.

Le pain, les farines et les céréales victimes de la guerre

L’approvisionnement en céréales se fait notamment depuis l’étranger avec des pays comme la Russie et l’Ukraine, qui en raison de la guerre, ne fournissent plus la France comme avant. L’huile de tournesol est majoritairement concernée, l’Ukraine étant un acteur central dans la production de ce produit.

Ainsi, la moutarde, le pain et les farines vont continuer de faire partie des denrées menacées par le conflit. D’après le PDG de Reine de Dijon, troisième producteur français de moutarde, le marché ne va pas se stabiliser avant 2024.