Taxe sur les ordures ménagères : une hausse significative à prévoir pour de nombreuses villes françaises
La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) fait partie des charges versées par les habitants à la collectivité. Destinée à la gestion des déchets ménagers, cette redevance concerne autant la salubrité de l’espace public que le traitement des déchets quotidiens. Cette année, cette taxe va être amenée à évoluer en subissant une augmentation, parfois au-delà des 10%. Pourquoi une telle hausse de la TEOM ? Quelles villes françaises seront concernées par cette augmentation ?
Taxe sur les ordures ménagères : qui doit la verser ?
Propriétaires et usufruitiers sont concernés par le versement de la TEOM. Elle est versée conjointement avec la taxe foncière. Le montant de cette taxe apparaît sur l’avis d’imposition, disponible dans l’espace personnel du contribuable. C’est un impôt local qui a pour but de financer la collecte des déchets sur un territoire donné. Elle est calculée en fonction de la valeur locative d’un bien. Elle est souvent prélevée mensuellement et apparaît dans les charges locatives pour les locataires d’un logement.
Hausse de la TEOM : une décision des collectivités
Une hausse est prévue, pour faire face à l’augmentation générale du coût de la vie et de l’énergie. En effet, l’inflation qui touche le carburant, les énergies en général, aurait une répercussion directe sur la gestion des déchets dans de nombreuses villes. Pour faire face à cette situation, les collectivités sollicitent une aide supplémentaire de la part des contribuables. La TEOM comprend un montant de base, multiplié selon un taux déterminé par la collectivité. Elle comprend aussi des frais de gestion variables selon les collectivités. En prévision du budget 2024, un certain nombre de taxes sont repensées à la hausse.
Quelles villes françaises vont subir une augmentation de la TEOM ?
Ce sont essentiellement des villes de plus de 40 000 habitants qui vont subir une nette augmentation. Une hausse significative est à prévoir pour Le Blanc-Mesnil, avec +11,3%, Amiens, avec +11,7%, Noisy-le-Grand avec +12,1%, Vannes, avec +13,7%, Arras, avec +14,8%, Choisy-le-Roi, avec +15,9%, Montauban, avec +17,6%, Évreux, avec +18,4%, Nice ou encore Cagnes-sur-Mer, avec +23,6%.
Les villes les plus touchées par une hausse encore plus exponentielle sont : Istres et Cholet, avec une hausse de 27,3%, Vitrolles, 32,1%, Aix-en-Provence, 32,1%, ou encore la ville de Tremblay-en-France, avec une hausse de 40,6%.
Au total, ce ne sont pas loin de 77% des communes françaises qui sont concernées par une augmentation de cette taxe. La hausse globale est estimée à 2,2%.
Une hausse qui aura un impact sur les contribuables
Présentée comme « nécessaire », cette hausse qui se répand dans de nombreuses villes du territoire, se cumule avec une augmentation globale du coût de la vie qui fragilise déjà beaucoup de foyers français. Si la modernisation de certaines structures est prévue grâce au versement de cette taxe, notamment une démocratisation des bacs à compost et du recyclage, la nouvelle est difficile à accepter. Des débats et des oppositions voient déjà le jour dans les villes concernées par une hausse radicale. Les collectivités sont amenées à fournir des explications et à communiquer avec transparence sur cette revalorisation.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !