Trimestre anti-inflation : ces 7 supermarchés ont décidé de s'ajouter à la liste des participants
Le trimestre anti-inflation a été lancé depuis le 15 mars 2023. Celui-ci garantit un nombre de références aux prix bas constants, malgré le contexte économique actuel. 7 supermarchés ont choisi d'aider les consommateurs, en intégrant ce dispositif de protection contre la hausse des prix.
Quels sont les magasins qui participent au trimestre anti-inflation ?
À l’exception de quelques entreprises, dont celle de Michel-Edouard Leclerc, la plupart des dirigeants de la grande distribution ont confirmé participer au trimestre anti-inflation. On compte parmi eux, Aldi, qui propose chaque semaine, un panier à prix constant, incluant différents produits alimentaires essentiels. Tous les supermarchés de la marque sont concernés. Par exemple, le premier panier est constitué de 25 produits pour 30 euros. De son côté, l'enseigne Monoprix a décidé de prolonger le MonoPetitsPrix sur 300 produits. Dans le cadre du trimestre anti-inflation, 87 produits à prix contrôlés ont été généreusement rajoutés au lot.
Quant au Système U, il a étiqueté du logo tricolore 50 de ses produits, disponible à petit à prix. Carrefour, propose 100 articles du quotidien pour environ 1,5 euro, et une centaine d'autres produits alimentaires vendus à 2 euros en moyenne. N’oublions pas de mentionner Casino, chez qui vous pourrez retrouver 500 produits ne dépassant pas 1 euro dans le rayon self-discount. Le supermarché Auchan a annoncé bloquer les prix de 100 % des produits des rayons self-discount, ce qui représente environ 1 000 références. Intermarché non plus n’a pas manqué à l’appel. L’enseigne lance son propre dispositif de prix bloqué sur 500 produits utiles au quotidien.
Sur quoi repose le principe du logo tricolore « trimestre anti-inflation »
Les produits sont choisis librement par les distributeurs. Par conséquent, ils pourront varier d’une région à une autre. Afin de les identifier, il suffit de prêter attention au logo tricolore trimestre anti-inflation. Ce dernier permet la reconnaissance des articles dans les rayons, pour faire gagner du temps aux consommateurs. Les opérations commerciales anti-inflation porteront principalement sur les produits de marques distributeurs. Les enseignes participantes ont une certaine liberté dans la fixation des prix, d'après le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard.
Le dispositif trimestre anti-inflation est censé durer 100 jours.
Un contrôle sera fait par l’État français
Le gouvernement français n'a pas souhaité mettre en place de dispositif similaire. En Grèce, par exemple, c'est l'État qui était à l'origine de ces mesures. Même si ce n'est pas le cas en France, Bruno Le Maire a assuré que des contrôles seraient réalisés. Le but étant de vérifier que la baisse indiquée par les distributeurs soit réellement effective, et non juste une technique marketing.
Un dispositif qui interroge
Le chargé de mission de l’association UFC-Que Choisir, Olivier Andrault, a récemment pris la parole à ce sujet. D’après lui, en l’absence de définition réglementaire sur les prix, un prix prétendument cassé pourrait tout simplement être le prix habituel, mais camouflé. Ainsi, il trouve rassurant le fait que les autorités procèdent à des contrôles dans les magasins. Mais l'homme n'est pas le seul à émettre des réticences. Il semblerait que le dispositif ne fasse pas l’unanimité auprès de certaines associations de consommateurs.
Qu’en est-il du chèque alimentaire qui a été promis par le Chef d’État ?
À titre de rappel, le versement d’un chèque alimentaire, destiné aux foyers les plus modestes, viendra compléter ces actions d’ici quelques mois. Comme le président Emmanuel Macron l’a promis, cette aide doit permettre aux ménages modestes d’acheter des produits, non seulement frais, mais aussi locaux. Mais comme le projet est complexe, l’État français avait jusqu’ici privilégié des mesures alternatives.
Parmi elles, on compte le chèque inflation, ou encore le fonds de 60 millions d’euros destiné aux acteurs de l’aide alimentaire. Bruno Le Maire a révélé une expérimentation du chèque alimentaire, lancée par le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, et le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe. Elle se fera sur une base territoriale, certainement à l’échelle du département. De sorte qu’elle soit plus proche des consommateurs, ainsi que des producteurs agricoles, comme l’a détaillé le ministre de l’Économie.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement !