Une arnaque aux fausses promos sur Facebook fait de nombreuses victimes en ce moment

Une arnaque via des publicités trompeuses

Une étude récente de Numerama met en garde tout un chacun contre les publicités trompeuses. Celles-ci utilisent l'identité de la marque de mode Sézane. Les escrocs ciblent particulièrement les amateurs de bonnes affaires en suggérant des prix exceptionnels pour les dernières collections de l'entreprise sous prétexte d'une vente d'automne

Cependant, il y a une importante supercherie derrière cette arnaque. En effet, les victimes sont dirigées vers un site frauduleux qui ressemble au site officiel de Sézane. Il reproduit non seulement tous ses aspects, mais aussi sa charte graphique.

Les publicités sponsorisées des escrocs apparaissent à de nombreuses reprises sur le fil d’actualité des utilisateurs de Facebook. En utilisant cette technique de phishing, ils ont déjà réussi à piéger plusieurs individus. Cette arnaque vise également à pirater les comptes Facebook des victimes. Les hackers exploitent ensuite ceux-ci pour tromper d’autres utilisateurs. Les enquêteurs de l'étude de Numerama ont contacté un utilisateur brésilien dont la page a été transformée en fausse boutique en ligne par les escrocs.

Comme on pouvait s'y attendre, les conséquences pour les victimes de ces escroqueries sont souvent catastrophiques. Beaucoup ne recevront jamais les produits commandés, malgré la somme débitée sur leur compte bancaire.

Sachez toutefois que cette arnaque ne date pas d’hier et que Sézane n’est pas la seule marque touchée. En effet, en 2016, les clients de Timberland ont été la cible de cette même escroquerie.

Protégez-vous des arnaques sur la plateforme Facebook grâce à ces quelques conseils

Avec le nombre d’escroqueries en hausse, il est nécessaire de prendre quelques dispositions pour se protéger. Tout d’abord, il est important de se tenir informé des arnaques qui sévissent en ce moment. C’est l’une des meilleures manières pour ne pas tomber dans les pièges des hackers.

Ensuite, il est conseillé de vérifier si un site a déjà été signalé comme frauduleux. Pour ce faire, vous pouvez utiliser des plateformes spécifiques, comme phishing-initiative.eu. Il faut aussi se renseigner sur la date de création du site. Rendez-vous sur whois.com pour cela, et tâchez de vous rappeler qu’une existence trop récente est particulièrement suspecte. Ne manquez pas également de vérifier l’URL du site et de l’observer attentivement. Si vous constatez la présence d’une lettre en trop, de symboles comme des tirets, ou de virgules dans le nom de la marque, le doute est permis quant à l’authenticité du site.

L’e-mailing, un outil dont les escrocs se servent souvent

Il est tout aussi conseillé de rester vigilant si vous recevez un e-mail dont l’objet est une mise en garde. Vous ne devez surtout pas cliquer dessus, car il s’agit certainement d’une escroquerie. Dans le corps du mail, vous serez accusé d’avoir commis une infraction des droits d’auteur au sujet de l’une de vos publications Facebook, par exemple. Vous pourrez aussi lire dans le contenu que sans recours de votre part, votre compte sera supprimé dans les 48 heures. Il y aura bien évidemment un lien qui vous dirigera soi-disant sur plateforme, mais c’est une fausse page Facebook. Si jamais vous cliquez sur celui-ci, on vous demandera de renseigner votre nom d’utilisateur ainsi que votre mot de passe afin de vous connecter à votre compte.

Et comme vous l’aurez compris, c’est de cette façon que l’arnaqueur récupérera vos identifiants et pourra se connecter à votre compte. Il n’aura aucun scrupule à usurper votre identité par la suite. L’escroc collectera aussi l’adresse IP et les informations de géolocalisation. Ces différents éléments seront envoyés et collectés sur un compte Telegram. En ayant à disposition ces différentes informations, les malfaiteurs pourront contourner toutes les sécurités, y compris l’authentification biométrique.

Il est donc nécessaire de toujours vérifier la pertinence de l’e-mail ou du lien. Cela inclut aussi l’adresse mail de l’expéditeur en plus du corps du mail. Prêtez attention aux formulations qui sont utilisées, et aux possibles fautes d’orthographe ou d’expression. Si vous avez le moindre doute, abstenez-vous de cliquer.