Voici les 4 autobronzants les plus efficaces du marché selon une étude de L’UFC-Que Choisir

L’autobronzant : l’allié pour un teint halé ?

Les autobronzants font la promesse d’obtenir un teint halé rapidement. Une ou plusieurs applications sont nécessaires, selon les références. Ils sont une solution à ne pas négliger face aux cancers de la peau qui sont de plus en plus nombreux chaque année. Rappelons-le, l’autobronzant n’est pas une crème solaire. Il n’offre aucune protection solaire car il est un produit essentiellement esthétique, à l’instar d’une poudre de teint. Il peut se présenter sous la forme de crème, de brume ou encore de mousse. Il demande souvent une certaine dextérité dans son application.

Les critères de l’étude sur les autobronzants menée par l’UFC-Que Choisir

Ce sont 6 laits, mousses et brumes autobronzants qui ont été concernés par l’étude de l’UFC-Que Choisir. 20 consommateurs ont été amenés à tester les produits en conditions réelles. Plusieurs critères, outre la composition, ont été pris en compte : l’intensité de la coloration, l’uniformité, la durée dans le temps de l’effet bronzant, la facilité d’utilisation ou encore l’odeur des produits.

Autobronzant : une substance dangereuse mise en cause

L’UFC-Que Choisir cible en particulier une substance largement utilisée dans la fabrication des autobronzants : le dihydroxyacétone (DHA). C’est une substance qui permet de teinter la peau qui libère progressivement du formaldéhyde (interdit en France depuis 2019). C’est une substance dangereuse, responsable de cancers et d’allergies. La présence de formaldéhyde n’est pas systématiquement détectée durant ou à la fin de la fabrication, car elle se développe au fil des mois.

Bilan de l’étude : quels sont les autobronzants à éviter ?

L’étude a permis de déterminer un certain nombre de références à éviter. En premier lieu, on retrouve la brume Natural Bronzer Ambre Solaire de Garnier. La dimension problématique de cette référence réside dans son côté « moins uniforme » à l’application mais aussi sa composition « pas recommandable ». La brume contiendrait des allergènes et un haut taux de formaldéhyde (68mg/kg). Une autre référence est à éviter : la Lotion pour le corps autobronzante Ritual of Karma de Rituals. Elle contiendrait 7 allergènes et une grande quantité de formaldéhydes. Son résultat ne serait pas non plus satisfaisant.

4 autobronzants qui obtiennent de bons résultats

Quatre références se distinguent cependant de l’étude, même s’ils contiennent une faible dose de formaldéhyde. On retrouve le Lait hydratant autobronzant Idéal soleil de Vichy avec sa « coloration intense, naturelle et uniforme » et une composition sans allergène. La mousse autobronzante Love at first tan de b.tan se distingue aussi avec son résultat « rapide », « uniforme » et « naturel ». La mousse de bronzage Self Tan Classic de St Tropez, à l’exception de sa liste d’ingrédients qui contient une dizaine d’allergènes, obtient une bonne note pour sa facilité d’application et son résultat sur la peau. La quatrième référence à retenir est le Lait Natural Bronzer Ambre solaire de Garnier, qui est satisfaisant, notamment pour son odeur, malgré son côté « moins homogène » et la présence de 8 allergènes.

L’autobronzant est un produit à surveiller de près, qui peut offrir de bons résultats, si l’on reste attentifs à la composition.